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Canneberge

Dernière mise à jour : 29 août 2022



Ou cranberry en anglais, un petit fruit acide star de la cuisine d’Amérique du Nord. Depuis quelques décennies, sa cote de popularité explose en Europe où elle est appréciée, avant tout, pour ses vertus santé. Côté cuisine, elle permet de créer des assiettes à la fois saines, colorées et gourmandes.


La canneberge est une source exceptionnelle d’antioxydants, riche en vitamine C, bonne source de fibres alimentaires, prévient les cystites et infections urinaires et favorise la santé digestive et cardiovasculaire.


D’un point de vue macronutriments, la canneberge est un petit fruit très intéressant. Si ses teneurs en protéines et en lipides sont négligeables, elle est source de glucides rapidement assimilables par l’organisme. La canneberge est également source de fibres douces, idéales pour favoriser le transit et le confort intestinal.


Les composés antioxydants seraient plus abondants dans les canneberges séchées que dans les canneberges fraîches, à cause de la concentration liée au séchage. Elles conserveraient toutefois les mêmes propriétés. Mais leur contenu en sucre ajouté étant souvent élevé, il vaut mieux les consommer en quantité modérée.


Les bienfaits de la canneberge

La saveur acidulée de la canneberge en fait un ingrédient original à ajouter aux petits plats du quotidien. Rempli d’antioxydants, son jus rafraîchissant préviendrait les infections urinaires et l’apparition de plusieurs maladies.

Un pouvoir antioxydant exceptionnel. La capacité antioxydante de la canneberge fait désormais l’unanimité auprès de la communauté scientifique. Après le bleuet, ce serait le fruit comportant la meilleure activité antioxydante, avec des valeurs supérieures à celles de nombreux fruits tels que la pomme, le raisin rouge, la fraise, le pamplemousse et la pêche. Parmi ces composés antioxydants, nous pouvons citer les suivants :

  • Flavonoïdes. La canneberge renferme différents types de flavonoïdes, de puissants antioxydants qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et, ainsi, prévenir l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de diverses maladies liées au vieillissement. Les 3 principales classes de flavonoïdes des canneberges sont les anthocyanines (qui donnent la coloration rouge), les flavonols et les proanthocyanines. Ces derniers empêcheraient aussi l’adhérence des bactéries E. coli causant les infections aux parois du canal urinaire ;

  • Resvératrol. La canneberge renferme du resvératrol, un polyphénol de la classe des stilbènes. Bien que l’activité antioxydante du resvératrol dans le vin rouge soit très documentée, peu de recherches sur ce composé actif dans la canneberge ont été réalisées. Selon une étude, la concentration de resvératrol dans le jus de canneberge serait comparable à celle présente dans le jus de raisin ;

  • Acide ursolique. La canneberge renferme de l’acide ursolique, une molécule de la classe des triterpènes. Cette molécule aurait un potentiel anti-cancer en inhibant la prolifération de certains types de cellules cancéreuses (foie et sein).

Système urinaire

La consommation de jus de canneberge ou la prise de comprimés de canneberge serait particulièrement efficace chez les femmes pour prévenir les infections urinaires. Par contre, à ce jour, aucune étude n’a pu démontrer que la consommation de jus ou d’autres produits de la canneberge pouvait guérir les infections du système urinaire.

Avant de devenir rouge, la canneberge est blanche. Si on la cueille à ce moment, elle produit un jus incolore. Il est légèrement moins acidulé que le rouge, mais aurait sensiblement la même valeur nutritive et le même pouvoir antioxydant total. Par contre, on ne sait pas s’il procure sur la santé l’ensemble des effets bénéfiques du jus de canneberge rouge.


Système digestif

Des études indiquent que la consommation régulière de jus de canneberge pourrait prévenir les infections par Helicobacter pylori à l’estomac. Cette bactérie est une cause de plusieurs problèmes d’estomac, dont les gastrites chroniques et les ulcères gastriques et duodénaux. L’addition de jus de canneberge à un traitement classique permettrait d’éradiquer plus efficacement la bactérie.


Santé dentaire

La consommation de la canneberge et de ses différents composés réduirait la formation de la plaque dentaire, de la carie dentaire et des maladies parodontales. Par contre, la plupart des jus commerciaux offerts sur le marché ont une teneur élevée en sucre et une forte acidité. Ils ne sont donc pas bienfaisants en ce qui concerne l’hygiène buccale.

Divers composés isolés à partir de la canneberge pourraient être utilisés comme suppléments pour améliorer la santé bucco-dentaire. Des flavonols et des proanthocyanidines extraits de la canneberge ont démontré qu’ils pouvaient inhiber la production d’acide par une bactérie impliquée dans le développement de la carie dentaire (Streptococcus mutan) et réduire la formation du biofilm dentaire qui cause la plaque dentaire.

Maladies cardiovasculaires


Plusieurs études indiquent que la consommation de flavonoïdes dans les aliments et les boissons peut diminuer le risque d’athérosclérose, processus menant à l’apparition des maladies cardiovasculaires. Des recherches in vitro démontrent que les flavonoïdes extraits de la canneberge empêcheraient l’oxydation des LDL (mauvais cholestérol) de même que l’agrégation des plaquettes sanguines, des marqueurs reliés aux maladies cardiovasculaires. De plus, la consommation de jus de canneberge ferait augmenter le HDL (bon cholestérol). Consommé à raison de 500 ml (2 tasses) par jour, le cocktail de canneberge faible en calories diminuerait significativement la pression artérielle.


Anti-cancer

Plusieurs études épidémiologiques démontrent qu’une alimentation riche en fruits et en légumes réduit le risque de certains cancers. Des études in vitro montrent que des extraits et des composés de la canneberge peuvent inhiber la croissance et la prolifération de différents types de cancer notamment du sein, du côlon, de la prostate et du poumon.


Protection du cerveau

Les canneberges, tout comme les bleuets, ont été associées à des effets de protection des neurones (cellules nerveuses). Des études réalisées chez l’animal indiquent que la consommation de plusieurs petits fruits pouvait inhiber ou renverser les pertes de communication entre les cellules du cerveau. Elle préviendrait aussi certaines déficiences reliées à l’âge pouvant nuire à divers aspects moteurs et cognitifs. Par ailleurs, la consommation de jus de fruits et de légumes, et en particulier d’extraits de canneberges, de myrtilles et de bleuets pourrait avoir un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer.


Composition de 100g de canneberge



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